LES USINES RENAULT S’ADAPTE À LA VOITURE ÉLECTRIQUE

Située à 5km de DBT, l’usine Renault de Douai va accueillir une partie de la production de voiture électrique du groupe : une bonne nouvelle pour la mobilité électrique dans les Hauts-de-France !

L’usine de Renault à Douai accueillera la future plateforme électrique de l’Alliance. – SIPA

 

Le groupe va investir 1 milliard d’euros dans l’Hexagone. L’usine de Douai a été choisie pour accueillir la future plate-forme électrique de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.

Renault choisit la France comme base industrielle pour ses véhicules électriques : à la veille de son assemblée générale, qui se tient ce vendredi après-midi, le constructeur a annoncé qu’il allait investir plus de 1 milliard d’euros dans ses usines hexagonales d’ici à 2022.

« L’accélération de nos investissements en France pour le véhicule électrique va permettre d’améliorer la compétitivité et l’attractivité de nos sites industriels en France », a commenté le PDG de Renault, Carlos Ghosn. Cette somme s’ajoutera aux 500 millions annoncés fin 2016, pour la modernisation des usines françaises entre 2017 et fin 2019.

« Une bonne surprise »

« Nous ne nous attendions pas à ce positionnement de la France comme référence dans l’électrique. C’est une bonne surprise », commente Bruno Aziere, délégué central CFE-CGC. Dans le cadre de son accord social Cap 2020, signé début 2017, Renault s’était engagé à maintenir un certain niveau de production en France (plus de 710.000 véhicules par an). Alors que certains véhicules arrivent en fin de vie ou doivent être renouvelés dans les années à venir, ces annonces étaient très attendues. « Ce sont de bonnes nouvelles », estime de son côté Franck Daout, délégué CFDT. La capacité de production du site France ne devrait toutefois pas augmenter globalement. « Il s’agit plutôt de transformer l’outil pour s’adapter aux nouveaux marchés », dit-on dans le groupe.

 

Les travaux vont commencer

Concrètement, l’usine de Douai (Nord) accueillera la plate-forme industrielle électrique de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, sur laquelle seront produites les voitures à batterie de Renault autres que la ZOE. « Les travaux vont commencer, le premier véhicule est prévu pour 2021 », explique un porte-parole. Les véhicules concernés ne sont pas encore désignés, mais cette annonce constitue une bonne nouvelle pour l’usine : elle produit aujourd’hui les Talisman, Scenic, et Espace, des véhicules  dont les ventes (157.000 unités en 2017), bouleversées par le boom des SUV , ne sont pas à la hauteur des espérances. « Or sa capacité atteint 240.000 unités. Il y a de la marge ! », souligne Franck Daout.

 

A Flins (Yvelines), où sont produites la ZOE, la Clio, et la Nissan Micra, les capacités de production de la ZOE seront doublées (de 60.000 à 120.000 véhicules par an). De quoi répondre à la demande croissante, alors que l’usine souffre aujourd’hui de goulets d’étranglement, liés notamment à l’assemblage des batteries. L’usine accueillera par ailleurs une nouvelle plate-forme, dont le choix sera effectué en 2019 : une annonce là aussi bienvenue, alors que Renault a désigné la Turquie (Bursa) et la Slovénie (Novo Mesto) comme sites principaux de production de la nouvelle Clio, attendue début 2019. « On ne la produira à Flins qu’en cas de besoin de remplir l’usine », explique-t-on dans le groupe.

Recrutements

Enfin, l’usine de Cléon (Seine-Maritime), qui produit aujourd’hui des moteurs et des boîtes de vitesses, va voir sa capacité tripler dans les moteurs électriques. Celle-ci a déjà été doublée, de 40.000 à 80.000 unités (sur les 940.000 moteurs produits à Cléon l’an dernier). Elle passera donc à 240.000 unités. Elle accueillera par ailleurs la nouvelle génération du moteur électrique après 2021. Renault a aussi annoncé des investissements à Maubeuge (Nord), pour la production de la prochaine génération du Kangoo, dont le Kangoo électrique ZE.

Ces investissements s’accompagneront de recrutements supplémentaires –  déjà annoncés en avril dernier. Le groupe avait alors proposé un avenant à son accord social signé début 2017, portant à 5.000 le nombre d’embauches en CDI et à 235 millions d’euros le budget formation. Des recrutements visant essentiellement à faire évoluer les compétences et non à accroître l’effectif en France, compte tenu des départs prévus.

 

Source : https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/0301822639680-renault-investit-un-milliard-deuros-dans-lelectrique-en-france-2184087.php?xtor=EPR-130&_ope=eyJndWlkIjoiMjQ5MDQyNyJ9

 

Située à 5km de DBT, l’usine Renault de Douai va accueillir une partie de la production de voiture électrique du groupe : une bonne nouvelle pour la mobilité électrique dans les Hauts-de-France !

L’usine de Renault à Douai accueillera la future plateforme électrique de l’Alliance. – SIPA

 

Le groupe va investir 1 milliard d’euros dans l’Hexagone. L’usine de Douai a été choisie pour accueillir la future plate-forme électrique de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.

Renault choisit la France comme base industrielle pour ses véhicules électriques : à la veille de son assemblée générale, qui se tient ce vendredi après-midi, le constructeur a annoncé qu’il allait investir plus de 1 milliard d’euros dans ses usines hexagonales d’ici à 2022.

« L’accélération de nos investissements en France pour le véhicule électrique va permettre d’améliorer la compétitivité et l’attractivité de nos sites industriels en France », a commenté le PDG de Renault, Carlos Ghosn. Cette somme s’ajoutera aux 500 millions annoncés fin 2016, pour la modernisation des usines françaises entre 2017 et fin 2019.

« Une bonne surprise »

« Nous ne nous attendions pas à ce positionnement de la France comme référence dans l’électrique. C’est une bonne surprise », commente Bruno Aziere, délégué central CFE-CGC. Dans le cadre de son accord social Cap 2020, signé début 2017, Renault s’était engagé à maintenir un certain niveau de production en France (plus de 710.000 véhicules par an). Alors que certains véhicules arrivent en fin de vie ou doivent être renouvelés dans les années à venir, ces annonces étaient très attendues. « Ce sont de bonnes nouvelles », estime de son côté Franck Daout, délégué CFDT. La capacité de production du site France ne devrait toutefois pas augmenter globalement. « Il s’agit plutôt de transformer l’outil pour s’adapter aux nouveaux marchés », dit-on dans le groupe.

Les travaux vont commencer

Concrètement, l’usine de Douai (Nord) accueillera la plate-forme industrielle électrique de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, sur laquelle seront produites les voitures à batterie de Renault autres que la ZOE. « Les travaux vont commencer, le premier véhicule est prévu pour 2021 », explique un porte-parole. Les véhicules concernés ne sont pas encore désignés, mais cette annonce constitue une bonne nouvelle pour l’usine : elle produit aujourd’hui les Talisman, Scenic, et Espace, des véhicules  dont les ventes (157.000 unités en 2017), bouleversées par le boom des SUV , ne sont pas à la hauteur des espérances. « Or sa capacité atteint 240.000 unités. Il y a de la marge ! », souligne Franck Daout.

 

A Flins (Yvelines), où sont produites la ZOE, la Clio, et la Nissan Micra, les capacités de production de la ZOE seront doublées (de 60.000 à 120.000 véhicules par an). De quoi répondre à la demande croissante, alors que l’usine souffre aujourd’hui de goulets d’étranglement, liés notamment à l’assemblage des batteries. L’usine accueillera par ailleurs une nouvelle plate-forme, dont le choix sera effectué en 2019 : une annonce là aussi bienvenue, alors que Renault a désigné la Turquie (Bursa) et la Slovénie (Novo Mesto) comme sites principaux de production de la nouvelle Clio, attendue début 2019. « On ne la produira à Flins qu’en cas de besoin de remplir l’usine », explique-t-on dans le groupe.

Recrutements

Enfin, l’usine de Cléon (Seine-Maritime), qui produit aujourd’hui des moteurs et des boîtes de vitesses, va voir sa capacité tripler dans les moteurs électriques. Celle-ci a déjà été doublée, de 40.000 à 80.000 unités (sur les 940.000 moteurs produits à Cléon l’an dernier). Elle passera donc à 240.000 unités. Elle accueillera par ailleurs la nouvelle génération du moteur électrique après 2021. Renault a aussi annoncé des investissements à Maubeuge (Nord), pour la production de la prochaine génération du Kangoo, dont le Kangoo électrique ZE.

Ces investissements s’accompagneront de recrutements supplémentaires –  déjà annoncés en avril dernier. Le groupe avait alors proposé un avenant à son accord social signé début 2017, portant à 5.000 le nombre d’embauches en CDI et à 235 millions d’euros le budget formation. Des recrutements visant essentiellement à faire évoluer les compétences et non à accroître l’effectif en France, compte tenu des départs prévus.

 

Source : https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/0301822639680-renault-investit-un-milliard-deuros-dans-lelectrique-en-france-2184087.php?xtor=EPR-130&_ope=eyJndWlkIjoiMjQ5MDQyNyJ9

 

Start typing and press Enter to search